Les Musicales de Bagatelle 2024

2024 : Les Musicales de Bagatelle, une édition sportive et familiale

LES TEMPS FORTS DE L'ÉDITION PARISIENNE

Pour cette 16ème édition, en mariant les styles et les instruments, en parcourant les époques et le monde, en mêlant les œuvres majeures à des œuvres moins connues, Rodolphe Bruneau-Boulmier, directeur artistique du festival, a proposé cette année encore, un programme grande qualité.

Ainsi, les 18 et 19 mai 2024, quatre concerts aux formes inhabituelles ont été vécus par les 600 spectateurs présents pour l’occasion, dans une ambiance détendue et familiale, au cœur d’un parc parisien à la flore variée et à l’histoire étonnante !

À l’ouverture, place aux derniers lauréats de la Fondation qui se sont prêtés joyeusement au jeu du panachage instrumental de « Poésies d’ici et d’ailleurs ».

On a ainsi retrouvé, le guitariste Sotiris Athanasiou dont le toucher met finement en valeurs les plans sonores, côté piano, on a découvert Ulysse Le Beuze affrontant Scarbo le très rythmique 3ème mouvement de Gaspard de la Nuit de Ravel puis à quatre mains avec Gaspard Thomas, Stéphanie Huang qui a interprété la pièce du compositeur Matteo Gualandi, Marea, pour violoncelle seul intensément, et enfin ces images poétiques se sont achevées par l’excellent trio Pantoum avec les deux premiers mouvements du trio de Ravel dans une formidable complicité et subtils relais de timbres.

Le grand moment de la journée était la carte blanche à Romain Leleu, ce trompettiste hors pair qui, il y a quinze ans, a lui aussi été sélectionné par la Fondation et aujourd’hui fait partie du jury. Il s’était entouré de jeunes musiciens. Avec Jean-Paul Gasparian, Romain Leleu a ouvert le concert avec la superbe Légende d’Enesco et ont subjugué le public, puis avec l’accordéoniste Julien Beautemps et le quatuor Elmire, il a poursuivi dans les traditions populaires et les trésors de la musique au cinéma dans un programme tour à tour entraînant et émouvant de Gershwin à Nino Rota, de la valse Fascination au tango de Richard Galliano.

Le lendemain, cette édition s’est distinguée par sa thématique sportive et la mise en valeur de sept talents de l’accordéon. Le premier concert de ce dimanche avait pour titre « Musique et sport ». Labellisé par Paris 2024 « Olympiades culturelles », deux phryges géants (mascotte des JOP) ornent la scène de part et d’autre des musiciens qui se sont pris au jeu de la thématique revêtant chacun un bas de concert noir et un haut coloré. Le programme éclectique, de Vivaldi à Tchérépine a permis une mise en valeur de chacun de ces jeunes talents. Des interventions courtes et pertinentes de Rodolphe Bruneau-Boulmier ont délivré aux spectateurs quelques anecdotes sur le rapport à la musique de certains sportifs célèbres comme Novak Djokovic ou Kylian Mbappé et inversement sur le goût prononcé pour le sport qu’avaient Debussy, Gershwin ou Chostakovitch.

Le second concert réunissait tous les accordéonistes lauréats de la Fondation depuis une quinzaine d’années, soit sept ! Sous la direction efficace et discrète de la superbe interprète Fanny Vicens, le concert intelligemment construit a mis en lumière les qualités de cet instrument si souvent décrié et qui a des capacités musicales insoupçonnables. Dès le départ, les spectateurs ont été plongés dans une ambiance originale, installés au milieu du public les sept accordéonistes ont interprété une œuvre contemporaine de Toshio Hosokawa, Melodia, musique de l’avant-garde allemande de l’après-guerre. Autres moments forts, l’œuvre hallucinante finlandaise de Jukka Tiensuu, Mutta, l’accordéon seul de Basha Slavinska dans une étourdissante Campanella de Liszt, l’étonnante et magnifique œuvre de Matteo Franceschini, Marea, interprétée par Vincent Lhermet, l’arrangement du concerto pour 4 clavecins de Bach d’après Vivaldi, Pandora’Box, un petit chef d’œuvre d’humour où Jean-Etienne Sotty se battait contre son bandonéon physiquement et musicalement et enfin Pagamania pour bande électronique de Régis Campo interprétée par Théo Ould qui a emporté tous les suffrages.

Aux Musicales de Bagatelle, les spectateurs sont repartis avec la conviction qu’une nouvelle génération se développe sous leurs yeux…

Bagatelle en région

Comme chaque année, avec l’appui des Banques Populaires, Les Musicales de Bagatelle et les lauréats musiciens soutenus par la Fondation posent leurs bagages musicaux dans nos régions. La tournée du festival a débuté très tôt en 2024, le 15 janvier à Angers puis a repris le 4 juillet à Cambrai et s’est poursuivie le 8 octobre à Nice.

À travers des programmes classiques enjoués, variés et imaginés autours des lieux visités, de beaux moments d’évasion et d’émotion sont à prévoir.

Une année musicale et sportive pour la Banque Populaire Grand Ouest

En cette année de Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, les musiciens de la Fondation Banque Populaire ont offert un concert unique au musée Jean Lurçat à Angers en janvier dernier. Cet événement a démontré les synergies entre la musique et le sport, de l’entrainement à la compétition, de la performance à la beauté du geste.

La Direction Générale de la Banque Populaire Grand Ouest en a profité pour célébrer ses vœux à ses clients sociétaires invités. Cette soirée, empreinte d’enthousiasme et convivialité, a fait l’unanimité dans un lieu aussi prestigieux que le concert lui-même.

Brève Quatorze Envolées (24)

La musique sans frontières à Cambrai !

Après le passage de la flamme olympique à Cambrai (Nord), le concert Musique & Sport réunissant six musiciens lauréats de la Fondation Banque Populaire a été donné durant Les Rencontres Musicales de Cambrai au théâtre de la ville. Offert gratuitement à tous les cambraisiens, il a rassemblé plus de 400 spectateurs conquis par cet univers haut en couleurs où la rêverie est possible. Là est sans nul doute, le pouvoir de la musique.

Un moment hors du temps à Nice

Le 8 octobre, et ce pour la quatrième année consécutive, la Banque Populaire Méditerranée a offert à ses invités un concert de musique de chambre, « Sur les ailes du chant », dans le somptueux hôtel Le Negresco. L’occasion pour les jeunes interprètes lauréats du prix de la Fondation Banque Populaire, d’exprimer leur talent devant un public ému. Le temps de cette soirée, ils ont rendu hommage à l’art lyrique, au bel canto et à la mélodie, mais sans la voix.

Mécène de la Fondation Lenval, la Banque a, par ailleurs, permis cette année encore aux enfants du service de psychiatrie de l’enfant (USPE) et de l’hôpital de jour pour adolescents, de partager un moment de convivialité et de gaieté avec les musiciens lors des répétions.